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2013
Gustavo Speridião : Géométrie. Montage. Equilibrage. Photos et Vidéos
MEP (Maison Europeene de La Photographie. Paris, França)
Curadoria [Curated by] Jean Luc Monterosso /Guilherme Bueno
LE DOMAINE (POLITIQUE) DES IMAGES DU MONDE (A HARD RAIN´S A-GONNA FALLING)
texto de Guilherme Bueno
Dediè au tiers monde et aux grecs .
Dans ses oeuvres Gustavo Speridião ne se effraye absolument de faire des paraphrases et citations de tout ce qui l’entoure: la politique globale, le cinéma d’avant-garde moderniste, l’histoire de l’art ... il y a une sorte d’énérgie critique qui aboutit à une attitude parmi laquelle tout lui semble être là pour être discuté, reévalué, réinventé. Le monde devient son sujet artistique, comme si peut déduire de son “Études sur la surface” (un jeu des mots avec la surface des images et la confrontation avec un monde qui semble devenir de plus en plus superficiel). Tout lui est disponible pour qu’il établisse sa grammaire visuelle du monde contemporain: Vertov, les émissions de TV et tant d’autres clandestines à youtube, des prises de vue des villes parcourues par lui... Il assimile la vitesse de ce monde contemporain, mais refuse tout les discours officielles qui essaient de nous convaincre sur la perte isurmontable des certitudes. Si auparavant ça définait une conception rédutable du réel, il faut aussi se méfier de cet “apaisement ésthétique du réel” proclamé à travers l’idéologie de la fin de l’histoire. Cette anxiété envers le présent devient son point critique, dès qu’elle subit à la fois d’osciller entre la absence d’une conscience historique (le discours établi à la fin du 20ème siècle au regard de la fin de l`histoire et le deuil des utopies) et l’exigence d’une temporalité où le présent absolu nous rappelle notre responsabilité personelle incontournable et non-conformiste pour un monde plus juste et démocratique. Speridião refuse l’idée d’utopie, qui lui semble une fausse apologie consolatrice. Il faut agir. On s’élance envers ce qui nous dépasse, mais on connaît três précisement le contexte où on vit. Donc, pour Speridião, ses films, ses photos n’essaient absolument la résignation d’une ésthétique du possible (courant à la fin des annés 1990), mais par le refus de l’invention des nuvelles métaphores consolatrices. On vit sous les bombardements des images et des bombes; on voit les démonstrations par des voix étufés... qu’est-ce nous disent les images qui nous arrivent un jour après l’autre après nôtre beau répas avec son édition adapte à nôtre ambigu gout par le choc? Si on décide pour leur analyser sous l’enjeu d’une ”ésthetique de la misère” (comme la définissait le réalisateur brésilien Glauber Rocha), c.a.d. une image qui fait évidence de le scandale de l’inégalité (mais qui appartient encore au domaine de l’ésthétique, du bonheur des sensations), on risque de se réduire à un éloge du passé. On respecte le mémoire (et l’approche artistique de Speridião en fait la preuve, comme on le déduit au début du texte) il faut être attentive au risque d’être séduit par des mythes. Donc, nôtre hésitation pour associer sa méthode au concept d’anthropophagie – établi par , d’après le poète moderniste Oswald de Andrade (pour qui il faudrait renverser les rapports entre le premier et le tiers monde d’une façon qu’il nous serait possible de s’approprier impérativement de ce qui nous entoure) – malgré sa force poétique, une fois qu’il peut aussi risquer de ne nous proposer qu’ne nouvelle mythologie. Et on a encore assez des mythes... Speridião, avec son interprétation unique des images, son démarche pour une nouvelle agénda sur l’édition, reinvindique le droit au discours... Un discours prononcé par quelqu’un qui connait le monde à partir de son autre côté. Ici reside la base de sa politique: cet domaine implique un domaine du vrai, de la réalité. L’artiste nous expose à la nôtre histoire et à une vision otages des idées préconçues et paisiblement(?) acceptés du réel. Il demande la démocratisation du contôle contôle technique et poétique des iamges. Il y a un droit sur le domaine des images à discuter. La narrative établie par Speridião devient une histoire alternative, une critique de l’édition pratique. On vit, malgré nous, malgré nôtre optimisme, sous le signe de la tragédie éfficace justifié... Ça c’est le sujet, l’unique et le véritable problème pour Speridião. Contre une vision passive, contre les narratives qui lui traitent comme autrui, héritage d’une colonialisme encore présent, il répond avec ses oeuvres dérisoires du sens commun et ses clichés fatigants.
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